Mes dernières lectures : The Book of Ivy
On se retrouve aujourd’hui pour un nouvel article lecture, car je voulais absolument vous présenter les deux derniers romans que j’ai lu. Il s’agit donc du livre The book of Ivy et de son second tome The revolution of Ivy de l’auteur Amy Engel. Pour tout vous dire, j’ai acheté le premier tome il y a un moment mais j’ai traîner à le commencer, je ne sais pas pourquoi. Mais une fois démarré je l’ai lu en seulement deux soirées tellement j’ai été captivée par l’histoire.
Autant vous dire que je me suis empressée d’acheter le tome 2 haha ! Malheureusement, je suis obligée de vous faire quelques spoilers sur la fin du tome 1 pour pouvoir vous parler du tome 2. Mais je l’indique dans l’article, ne vous en faites pas, vous n’êtes pas obligées de lire ces parties-là si vous voulez garder du suspens. Aujourd’hui, je vous donne mon avis sur ces romans et peut-être vous donnerais-je envie de les lire.
The book of Ivy de Amy Engel
Résumé (4ème de couverture)
Une guerre entre deux clans
Le fondement de l’histoire de The book of Ivy est assez simple : nous sommes dans un monde post apocalyptique, qui se passe après de nos jours, quand la terre n’est plus qu’un champs de ruine. Seulement quelques communautés ont survécus, dont celle de la ville d’Ivy l’héroine du roman. Deux familles se sont affrontées il y a 50 ans pour prendre le pouvoir de la ville : les Westfall, la famille d’Ivy soit les « gentils » qui veulent la démocratie. Et les Latimer, soit les « méchants » qui ont imposer la dictature, car ce sont les heureux gagnants de cette guerre.
La ville est donc divisée en deux clans : les gentils pauvres et les méchants riches (je schématise bien sur). Ivy a donc été éduquée, formatée, manipulée toute sa vie pour n’avoir qu’un seul but : tuer Bipshop, le fils de la famille Latimer et ainsi aider son père à reprendre le pouvoir. Jusque là tout va bien.
En effet, une règle afin de préserver la paix et l’équilibre entre les deux parties de la ville a été instaurée par les Latimer : les mariages arrangés. Chaque année un garçon (les méchants riches) doit épouser une fille du clan Westfall (les gentils pauvres) et vice-versa pour préserver l’harmonie, éviter une rébellion et accessoirement maintenir l’emprise des Latimer sur la ville. Ivy, fille de chef de clan se retrouve donc forcée d’épouser le fameux Bishop, fils de l’autre clan. Le plan initial étant qu’elle subisse ce mariage arrangé quelques temps pour réussir à l’assassiner. Mais voilà ce n’est pas si simple …
Ivy et Bishop, les nouveaux Roméo et Juliette
Mais Bishop s’avère être tout le contraire de son père : vrai, sincère, indépendant et juste, cela ne facilite pas à la tâche pour Ivy et sa lourde mission. Vous l’aurez compris, ils tombent rapidement amoureux. Mais Ivy ne lui révèle en aucun cas ses intentions ou plutôt celle de son père et de sa famille. On peut dire que ceux-çi lui mettent la pression tout au long du livre : « ne tombe pas amoureuse de Bishop, » « n’oublie pas que tu dois le tuer », « trouve les codes de la salle des armes », etc, etc…
Cependant, il se passe quand même pas mal de choses dans le Tome 1. On vois l‘idylle d’Ivy et Bishop naître et grandir. On découvre ces deux personnages tellement différents et si identiques à la fois. Je trouve que c’est une love story assez atypique. On est loin des personnages de romans d’amour classiques, rien c’est cucul, rien n’est surjoués. Ils sont modernes, tiraillés entre les pensées de leur familles et leur volonté de suivre leur propre route.
Le choix d’Ivy
Alors là comment faire ? Ivy est finalement tombée amoureuse de Bishop. Je ne vous spoile rien car on le devine assez facilement dès le début du livre The book of Ivy. Il s’avère qu’il n’est pas un salaud, au contraire il est plutôt à l’écoute, attentif, prévenant, s’occupe des tâches ménagères, wouaw l’homme idéal. Ou presque car je pense qu’il a un petit côté sombre qu’on distingue seulement par petites touches dans le premier livre. Alors que va faire Ivy ?
Clairement elle doit choisir entre abandonner sa mission, relever tout à Bishop et compromette le plan de son père et de sa famille. Ce qui les mèneraient à être expulsés de la ville pour trahison, ils mourront donc dans le désert. Ou alors à être tués sur place, à voir… La seconde option : mener à bien sa mission, tuer l’amour de sa vie, donner le pouvoir à son père qui n’a finalement pas forcément de bonnes intentions. Choix cornélien.
L’expulsion (spoiler)
Dans cette partie, je suis un peu obligée de vous relever un élément de fin du tome 1 pour engager mon avis sur le second. Finalement Ivy ne choisi ni de trahir Bishop, ni sa famille (je ne donnerais pas les détails) et se sacrifie elle-même. Elle se retrouve donc expulsée à l’extérieur de la ville, exilée, bannie et livrée à une mort certaine. Après quelques pages (mais rien de trop long) à voir son errance dans le désert, la voir aussi faire preuve de débrouillardise pour survivre. J’ai trouvé ce moment seul avec Ivy très intense et triste à la fois. Finalement, elle tombe sur un camp de « gentils » survivants du désert et se fait accepter dans leur communauté. Le cœur brisé par sa famille qui n’a rien fait pour retirer son expulsion et par Bishop qui l’a crue coupable, Ivy essaie de se reconstruire.
Le retour du héro (spoiler)
Mais voilà, le Bishop (oui ce prénom est affreux) qui refait surface. Fou amoureux d’Ivy il a fait le sacrifice ultime de lui aussi quitter le confort et les richesses de la ville pour partir à sa recherche et accessoirement la sauver. L’accueil d’Ivy envers l’homme de sa vie (c’est beaaaaau) est plutôt froid. La psychologie du personnage devient intéressante, voir captive car on ne sait pas ce qu’elle veut et on a du mal à lire dans ses pensées.
La révolution (spoiler)
Comme on s’en doute, Ivy et Bishop, aidés des expulsés de la ville entreprennent de faire une révolution pour mettre fin au règne tyranique des Westfall et/ou des Latimer. En gros, stop la guerre, faisons l’amour. Bon évidemment ce n’est pas si simple, il se passe pas mal de choses avant qu’ils arrivent à leurs fins. Et très honnêtement j’ai été agréablement surprise des derniers rebondissements. Mais aussi de la fin en elle-même, je ne vous la spoilerais pas mais je vous avoue que j’ai eu un peu les larmes aux yeux. En positif ou en négatif, à vous de voir haha ! En tout cas on a une vraie bonne fin qui, pour ma part, m’a totalement satisfaite et que je trouve plus que cohérente.
Pourquoi j’ai aimé ces livres
Premièrement, même si j’adore lire, le fait que The book of Ivy ne contient que deux tomes m’a particulièrement attiré. A vrai dire, j’aime bien connaître le dénouement des histoires sans trop attendre. J’ai aimé ces livres pour : les personnages, leur réalisme et leur psychologie. On entre vraiment dans leurs têtes, leurs doutes, leurs raisonnements. L’histoire en elle-même est top, tout ce que j’aime des complots, la quête de pouvoir, le doute sur l’identité des gentils et des méchants.
Il n’y a pas vraiment de scènes choquantes, un peu de violence parfois mais rien qui vous empêchera de dormir la nuit (je n’aime pas trop ça). J’ai aussi beaucoup apprécié la façon d’écrire de Amy Engel qui a beaucoup joué sur le fait que j’ai terminé ces livres en seulement quelques heures. En bref, je vous les recommandent fortement si vous aimez ce genre d’histoires, ou pas, car vous pourriez bien rapidement tomber dedans, ça j’en suis certaine !
Lien utile : The book of Ivy et The revolution of Ivy, 15€ à la Fnac
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Tendance Clémence, blog Toulouse